ARM, la société holding britannique qui octroie des licences de conception de chipsets à des entreprises du monde entier, a annoncé quatre nouveaux modèles: les GPU Mali-G52/G31, le DPU Mali-D51 et le processeur vidéo Mali-V52.
ARM, acquis par Softbank en 2016, est une société holding britannique qui développe et octroie des licences pour le architectures de systèmes sur puce (SoC) dans des milliards de smartphones, de décodeurs et de l'Internet des objets (IoT) des gadgets. Ses technologies constituent la base des SoC de Samsung, MediaTek et HiSilicon, et ces partenaires et d'autres ont expédié plus de 125 milliards de puces à ce jour. (ARM s'attend à ce que ce nombre atteigne 200 milliards d'ici 2021.)
Mardi, suite à l'annonce du Mali-D71 processeur d'affichage et Assertive Display 5 en novembre, ARM a dévoilé quatre nouveaux chipsets: le Unités de traitement graphique (GPU) Mali-G52/G31, processeur d'affichage Mali-D51 et vidéo Mali-V52 processeur.
Le Mali-G52, successeur du Mali-G51, a 30 % de « densité de performances » (fps/mm²) en plus grâce à des moteurs d'exécution plus larges (jusqu'à trois, selon la configuration). Il dispose de huit pipelines ALU dans ses moteurs d'exécution au lieu de quatre (chacun pouvant gérer des opérations de produits scalaires 8 bits), et il offre des performances d'apprentissage automatique 3,6 fois supérieures. Mais il est également plus économe en énergie que son prédécesseur. Selon ARM, le Mali-G52 consomme 15 % d'énergie en moins et produit nettement moins de chaleur que les GPU de la génération précédente.
Le Mali-G31, légèrement en retrait par rapport au Mali-G52 en termes de performances brutes, est le premier de la gamme de GPU ultra-efficaces d'ARM construit sur le Bifrost. architecture, qui comprend un ISA scalaire et basé sur des clauses repensé, des unités arithmétiques basées sur des quadruples et un nouveau flux de données géométriques qui réduit la mémoire bande passante. En conséquence, le Mali-G52 est 20 % plus petit et offre une densité de performances 20 % supérieure à celle du Mali-G51 (et des performances d'interface utilisateur 12 % supérieures). et a la particularité d'être le plus petit processeur prenant en charge à la fois OpenGL ES 3.2 et la dernière génération API Vulkan.
ARM affirme qu'il augmente ses ressources de développement de contenu pour des API telles que Vulkan et travaille avec Google pour garantir que les GPU tels que le Mali-G51 et le Mali-G31 fonctionnent de manière transparente avec ARCore.
Sur le plan du processeur d'affichage (DPU), ARM a dévoilé le Mali-D51, le premier DPU basé sur l'architecture Komeda du fabricant de puces. Il est 30 % plus économe en énergie que les conceptions de la génération précédente et offre une latence de mémoire 50 % supérieure, ainsi que la prise en charge de huit couches complètes de complexité de scène. Et lorsqu’il est associé à la technologie d’affichage extérieur d’ARM, Assertive Display 5, il est capable de piloter des écrans à plage dynamique élevée (HDR). (La société affirme qu'il est également "entièrement optimisé" pour faire fonctionner les unités de gestion de la mémoire système telles que le CoreLink MMU-600.)
La dernière puce annoncée aujourd'hui par ARM, la Mali-V52, est le processeur vidéo de dernière génération de la société. Il double les performances de décodage et offre une qualité de téléchargement 20 % supérieure, ce qui, selon ARM, se traduit par Vidéo 4K « plus claire » et « plus nette » à 60 images par seconde (FPS), le tout dans une zone de silicium de 38 % plus petit.
Les modèles Mali G52/G31, Mali-D51 et Mali-V52 ont été mis à la disposition des partenaires OEM, indique ARM. Si tout se passe comme prévu, attendez-vous à les voir dans les futurs téléphones, décodeurs et plus encore plus tard cette année.