Sopownic, Cstech et d'autres marques chinoises poursuivent Amazon pour revenus impayés après avoir été interdites pour de fausses critiques.
Amazon sévit contre les vendeurs et les entreprises qui manipulent les avis, soit en publiant de faux avis eux-mêmes, ou en incitant les acheteurs à laisser des avis en échange de cartes cadeaux ou autres récompenses. De nombreuses entreprises se sont vu interdire de vendre des produits sur Amazon au cours des derniers mois, et certaines d’entre elles poursuivent Amazon en justice, affirmant que celle-ci retient leurs revenus.
Plusieurs sociétés basées en Chine ont déposé une plainte en recours collectif contre Amazon (via Le bord), dont Sopownic, Slaouwo, Deyixun, Cstech, Recoo Direct, Angelbliss et Tudi. L'action vise à "récupérer les fonds qui sont illégalement et indûment retenus par Amazon" - en d’autres termes, les revenus tirés des ventes sur Amazon qui n’étaient pas payés avant que les entreprises ne soient radié de la liste. Recoo Direct affirme à lui seul qu'on lui doit plus de 236 000 $, qui ont vendu des accessoires comme des webcams avant d'être bloqués.
Aukey et Mpow ont été parmi les premières marques à être bloquées par Amazon pour fausses critiques (du moins pendant la purge actuelle), de retour en mai de cette année. Amazon aussi supprimé RavPower de son magasin en juin, et Choetech a été interdit en juillet. En même temps, Amazon a forcé la suppression de Fakespot de l'App Store d'Apple, ce qui peut aider à déterminer si un certain produit contient de fausses critiques ou non. Fakespot est toujours disponible sur la toile et le Google Play Store.
Le groupe d’entreprises qui poursuit Amazon ne comprend pas de marques technologiques de premier plan, telles que Aukey et Mpow, mais elles pourraient se joindre au recours collectif à l’avenir. Quoi qu’il en soit, le procès testera si Amazon peut (prétendument) retenir de l’argent aux vendeurs qui ont violé les règles de l’entreprise.